Les inondations et ruissellements comment les éviter
inondation, pluie,
Nous entendons beaucoup parler des catastrophes actuelles : inondations et intempéries.
En réalité, si l'on prend le temps de ne pas seulement incriminer la pluie ou le réchauffement climatique (qui, entre parenthèses, n'est pas la seule cause), il faut se poser les vraies questions : pourquoi l'eau ne peut-elle plus s'évacuer dans les zones urbaines ?
La grande majorité des sinistres et inondations se concentre dans les villes et les communes, alors que la campagne est souvent épargnée.
Je le dis et je le répète depuis bientôt 30 ans : lors de mes expertises sur des maisons dont la cour et l'environnement sont entièrement bétonnés ou bitumés, les sinistres signalés (cassures, fissures, humidité) ont toujours la même cause : un défaut de perspirance des sols.
Pourquoi détruire la capacité d'absorption de l'environnement en réalisant des revêtements complètement imperméables ?
L'eau pluviale qui descend par gravité a besoin de s'évacuer. Suivant l'altimétrie et les pentes, l'eau qui dévale arrive avec une puissance accrue sur les routes goudronnées et les trottoirs en béton, ne trouvant que quelques petites grilles d'évacuation.
Sincèrement, les études initiales étaient-elles pertinentes ? Il semble manquer l'intelligence qui, d'un simple coup d'œil, permettrait de se rendre compte que les solutions prévues sont insuffisantes.
Aujourd'hui, plus besoin de ces calculs :
la nature a repris ses droits.
Elle démontre aux services des Ponts et Chaussées, ainsi qu'aux Travaux Publics, que l'eau a besoin de pénétrer les sols, qu'elle a besoin de s'évacuer, et non pas de glisser sur des revêtements imperméables.
Ces derniers ne font qu'accélérer la vitesse de ruissellement, au lieu de poser des rupteurs de fluide qui couperaient la vitesse et permettraient à l'eau de pénétrer les sols (notamment la terre argileuse).
Heureusement, quelques écoles ont commencé à supprimer leur cour bétonnée pour la remplacer par une cour vivante (avec des graviers, du bois, etc.). Il faudrait généraliser cela à une grande quantité d'espaces.
Les arbres plantés dans les villes sont une bonne chose, mais on les enferme dans des trottoirs en ne leur laissant qu'une petite grille de quelques centimètres carrés, pensant que cela suffit à leur survie.
Sincèrement, je pense que beaucoup de personnes auraient besoin de refaire des études, ou de lire l'histoire : l'histoire de la terre.
C'est ce que j'ai fait et ce que je continue de faire pour tout savoir sur le fonctionnement de la terre pisé, de l'hygrométrie, de la pression atmosphérique sur les murs en terre...
Je suis aujourd'hui, d'une certaine façon, triste pour les gens qui subissent ces catastrophes, mais je me réjouis que la nature reprenne ses droits, les droits que l'homme moderne lui a supprimés.
Petite information historique : entre 1852 et 1854, la ville de Lyon était déjà sous les eaux. À cette époque, le préfet avait interdit les constructions en terre pisé, car les bas de murs baignés dans l'eau s'effondraient.
Le réchauffement climatique n'était pas évoqué ; on parlait alors de phénomènes pluvieux et d'erreurs de conception.
Autre petite anecdote sur une commune du Sud-Ouest de Lyon : un supermarché, pendant des années, a subi à chaque pluie 10 cm d'eau dans son espace de vente. Cela a duré jusqu'à ce que l'ensemble des communes se mette d'accord pour prendre en charge le drainage de la rivière qui débordait. Il est dommage que cette société ait eu à subir de tels désordres et péripéties pour une simple entente sur le nettoyage des fonds de rivières et de fleuves.
Pourtant, toutes ces solutions sont écologiques. Je ne comprends pas que nos élus écologistes ne soient pas plus virulents sur ce sujet.
Prenez actuellement à Vienne 38200 le centre ville est en reconfiguration, mais j'ai vu des trottoirs immense en béton, est ce raisonnable, alors que l'on à laissé une toute petite allée en terre !
En réalité, si l'on prend le temps de ne pas seulement incriminer la pluie ou le réchauffement climatique (qui, entre parenthèses, n'est pas la seule cause), il faut se poser les vraies questions : pourquoi l'eau ne peut-elle plus s'évacuer dans les zones urbaines ?
La grande majorité des sinistres et inondations se concentre dans les villes et les communes, alors que la campagne est souvent épargnée.
Je le dis et je le répète depuis bientôt 30 ans : lors de mes expertises sur des maisons dont la cour et l'environnement sont entièrement bétonnés ou bitumés, les sinistres signalés (cassures, fissures, humidité) ont toujours la même cause : un défaut de perspirance des sols.
Pourquoi détruire la capacité d'absorption de l'environnement en réalisant des revêtements complètement imperméables ?
L'eau pluviale qui descend par gravité a besoin de s'évacuer. Suivant l'altimétrie et les pentes, l'eau qui dévale arrive avec une puissance accrue sur les routes goudronnées et les trottoirs en béton, ne trouvant que quelques petites grilles d'évacuation.
Sincèrement, les études initiales étaient-elles pertinentes ? Il semble manquer l'intelligence qui, d'un simple coup d'œil, permettrait de se rendre compte que les solutions prévues sont insuffisantes.
Aujourd'hui, plus besoin de ces calculs :
la nature a repris ses droits.
Elle démontre aux services des Ponts et Chaussées, ainsi qu'aux Travaux Publics, que l'eau a besoin de pénétrer les sols, qu'elle a besoin de s'évacuer, et non pas de glisser sur des revêtements imperméables.
Ces derniers ne font qu'accélérer la vitesse de ruissellement, au lieu de poser des rupteurs de fluide qui couperaient la vitesse et permettraient à l'eau de pénétrer les sols (notamment la terre argileuse).
Heureusement, quelques écoles ont commencé à supprimer leur cour bétonnée pour la remplacer par une cour vivante (avec des graviers, du bois, etc.). Il faudrait généraliser cela à une grande quantité d'espaces.
Les arbres plantés dans les villes sont une bonne chose, mais on les enferme dans des trottoirs en ne leur laissant qu'une petite grille de quelques centimètres carrés, pensant que cela suffit à leur survie.
Sincèrement, je pense que beaucoup de personnes auraient besoin de refaire des études, ou de lire l'histoire : l'histoire de la terre.
C'est ce que j'ai fait et ce que je continue de faire pour tout savoir sur le fonctionnement de la terre pisé, de l'hygrométrie, de la pression atmosphérique sur les murs en terre...
Je suis aujourd'hui, d'une certaine façon, triste pour les gens qui subissent ces catastrophes, mais je me réjouis que la nature reprenne ses droits, les droits que l'homme moderne lui a supprimés.
Petite information historique : entre 1852 et 1854, la ville de Lyon était déjà sous les eaux. À cette époque, le préfet avait interdit les constructions en terre pisé, car les bas de murs baignés dans l'eau s'effondraient.
Le réchauffement climatique n'était pas évoqué ; on parlait alors de phénomènes pluvieux et d'erreurs de conception.
Autre petite anecdote sur une commune du Sud-Ouest de Lyon : un supermarché, pendant des années, a subi à chaque pluie 10 cm d'eau dans son espace de vente. Cela a duré jusqu'à ce que l'ensemble des communes se mette d'accord pour prendre en charge le drainage de la rivière qui débordait. Il est dommage que cette société ait eu à subir de tels désordres et péripéties pour une simple entente sur le nettoyage des fonds de rivières et de fleuves.
Pourtant, toutes ces solutions sont écologiques. Je ne comprends pas que nos élus écologistes ne soient pas plus virulents sur ce sujet.
Prenez actuellement à Vienne 38200 le centre ville est en reconfiguration, mais j'ai vu des trottoirs immense en béton, est ce raisonnable, alors que l'on à laissé une toute petite allée en terre !






